Plateforme de LACQ

Une mutation industrielle réussie

L’action de TotalEnergies de soutien au développement économique des territoires est issue de la conscience, dès 1978,de la nécessité de préparer puis d’accompagner la conversion du bassin de Lacq à la fin de l’exploitation commercial du gisement de gaz, et plus généralement de la volonté dela Compagnie de contribuer au maintien et à lacréation d’emplois dans les territoires où elle opère.

 

Un tournant important a été pris en 2013 avec la décision d’arrêter l’exploitation du gisement de gaz à des fins commerciales. La réalisation par TotalEnergies et Arkema d’un investissement de plus de 154 millions d’euros dans l’Unité de Traitement du Gaz a transformé la plateforme de Lacq en un pôle industriel d’excellence et pérennisé sur le Bassin des activités industrielles dans la chimie fine autour notamment de la transformation du soufre , des bioénergies et des fibres de carbone.

La Société Béarnaise de Gestion Industrielle – SOBEGI, filiale à 100% de TotalEnergies - est aujourd’hui totalement dédiée à la performance des industriels des deux plateformes INDUSLACQ et CHEMPÔLE’64, tant sur le plan des infrastructures et de la logistique que de la mise à disposition d’un réseau de

compétences et d'expertises. Elle leur fournit notamment les utilités et énergies indispensables au fonctionnement des unités de fabrication industrielle.

 

 

 

Trois évènements ont concrétisé ces dernières années l’engagement de TotalEnergies pour accompagner la transition énergétique sur le bassin de Lacq :

  1. La mise en service de la co-génération PEGAZE fin 2018 représentant 22 M€ d’investissement pour une production horaire de 20 MW électrique et 18 MW thermiques (vapeur d’eau et d’eau chaude) sur la base du gaz fatal utilisé pour la chimie du soufre. ;
  2. La mise en service en 2020 de la première tranche de la centrale solaire de TotalEnergies Renouvelables France de Noguères-Pardies développée sur 76 ha de friches industrielles pour une puissance installée de 34 MW,qui permetune production d’électricité verte correspondant à la consommation de 61 500 habitants à l’issue de la mise en service des trois tranches du projet. Ce projet fait partie d’un ensemble de 5 projets, en vue d’une capacité de production de près de 65 MW (correspondant à la consommation de 117 500 habitants) à terme sur le bassin.
  3. Le méthaniseur BioBéarn deTotalEnergies est la plus grande unité de méthanisation de France, avec une capacité de production de biométhane de 160 GWh à terme, soit l’équivalent de la consommation annuelle moyenne de 32 000 habitants. Cette unité est alimentée par des déchets organiques provenant des collectivités agricoles et de l’industrie agroalimentaire du territoire (90 fournisseurs locaux, implantés en moyenne à 40 kilomètres du site).

 

Faits marquants depuis 2017

L’action de TotalEnergies repose sur une démarche partenariale impliquant les institutions locales (comme la Communauté de Communes Lacq Orthez, le Groupement d’Intérêt Public CHEMPARC et la région Nouvelle-Aquitaine, notamment l’Agence de Développement et d’Innovation), les industriels, ainsi que les initiatives territoriales au sein du Territoire d’industries Lacq, Pau, Tarbes. 

Un travail de fond a été mené sur le long terme pour améliorer la visibilité (LACQ ADVANTAGE) et l’attractivité du bassin de Lacq, travail qui a été salué dès 2020 par la reconnaissance des plateformes INDUSLACQ et CHEMPÔLE’64 en tant que sites industriels clés en main.

L’action de TotalEnergies a permis l’implantation à Lacq du projet d’Alpha Chitin, qui produit à partir de larves d’insectes, de champignons, et de krill, de la chitine et des chitosanes à destination des marchés de l’agricultures, de l’industrie, du feed, du food, de la cosmétique et du médical.

Plusieurs projets industriels ancrés dans la transition énergétique et dans l‘économie circulaire, sont actuellement en phase d’étude, avec des décisions d’investissement attendues entre 2024 et 2026 :

  • Le projet Caremag, de recyclage de terres rares à partir d’aimants permanents issus de la mobilité électrique (92 emplois prévus)
  • Le projet eM-Lacq porté par la société Elyse Energy de production d’électro-méthanol à partir d’hydrogène électrolytique et de CO2 capté sur les installations industrielles de la plateforme
  • Le projet Nacre de production d’éthanol avancé à partir de biomasse.

 

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