Actualités

L’Unité de traitement de gaz (UTG) de Lacq célèbre ses 10 ans d’exploitation

Inaugurée en novembre 2013, l’UTG a été mise en service pour développer une activité de Thiochimie, chimie des composés du souffre. Elle a ainsi permis de poursuivre l’exploitation du gaz de Lacq, en couvrant les besoins en composés soufrés de l’unité de production d’Arkema et produisant des utilités (eau chaude, vapeur, électricité) pour les industriels de la plateforme. 

Cette installation de pointe reste aujourd’hui une réussite pour le Bassin de Lacq, qui conserve sa tradition industrielle.

Tout commence en 1951 avec la découverte d’un gisement de gaz à Lacq par la Société nationale des pétroles d’Aquitaine (SNPA). La production de gaz démarre en 1957 et atteint progressivement son apogée en 1982, forte de ses 2500 employés et une production annuelle record.

La Société béarnaise de gestion industrielle (Sobegi), aujourd’hui filiale de TotalEnergies, a été créée en 1975 pour anticiper la réduction de production de gaz et organiser la reconversion à terme du site.

Le 15 novembre 2013, une nouvelle orientation est impulsée : l’Unité de traitement de gaz (UTG) de Lacq est inaugurée, un mois après la fermeture du dernier puit de gaz à destination commerciale. Au total, 156 Millions € sont investis dans ce projet par TotalEnergies, sa filiale Sobegi, l’Etat et Arkéma.

Le gaz de lacq c’est 20% d’hydrogène sulfuré (H2S), 70% de méthane et 10% de CO2. Si auparavant la production de gaz alimentait les particuliers sur le marché national, elle est aujourd’hui destinée aux industriels. Une fois arrivée à l’UTG, une partie du gaz soufré, est envoyée vers Arkema. L’autre partie, en revanche, est désulfurée puis transformée en vapeur ou encore en électricité pour les industriels.

L’UTG de Lacq a permis de préserver au total près de 8000 emplois sur l’ensemble du bassin de Lacq.

Après Vertex, producteur de 20% du bioéthanol français, c’est Alpha Chitin avec son produit à forte valeur ajoutée dans la pharmacie et la cosmétologie, qui vient de s’implanter. Demain ce sera l’entreprise Carester, spécialisée dans le retraitement d’aimant permanent pour en récupérer les terres rares…

L’UTG est donc au cœur de l’attractivité et constitue la pierre angulaire des projets d’avenir d’un territoire industriel qui sait se réinventer.