Caremag à Lacq, c’est parti !

C’est sous un soleil radieux que l’ensemble des acteurs du territoire se sont réunis sur la plateforme Induslacq, le 17 mars dernier, pour poser la première pierre de l’usine de recyclage de terres rares de Caremag. Une cérémonie notamment organisée en la présence des ministres Mme Pannier-Runacher et M. Saint Martin, et de représentants d'investisseurs japonais.
Ce projet ambitieux revêt d'un véritable enjeu de souveraineté pour la France, comme pour l’Europe. Si la notion de terres rares n'est pas familière, ce groupe de métaux est pourtant déjà présent dans nos objets du quotidien comme les téléphones portables ou les disques durs. Au-delà, les terres rares sont aujourd'hui tout aussi essentielles au développement des énergies renouvelables et de la mobilité électrique, quand la quasi-exclusivité de ces métaux n'est sourcée qu'en Chine.
Le projet Caremag offre ainsi une voie de diversification des approvisionnements en terres rares. Pour ce faire, l'usine produira des oxydes de terres rares purs à partir de deux sources principales : des aimants permanents à recycler à partir de moteurs de véhicules électriques, trottinettes, ou turbines d’éoliennes (2000 t/an) et des concentrés miniers (5000 t/an) contenant des terres rares lourdes. L'ambition ? Répondre à 15% de la demande mondiale en terres rares lourdes.
Aux côtés de l’Etat français, qui finance le projet à hauteur de 106 M€ , des investisseurs japonais, public et privé, confrontés aux mêmes enjeux d'accès aux terres rares, ont apporté 110 M€ en fonds propres au projet.
TotalEnergies est fière d’avoir contribué, avec ses partenaires, à ce projet emblématique de la transformation du Bassin de Lacq. Présente dès son lancement en 2021, la Compagnie accompagne le projet en offrant son réseau et ses compétences, en fournissant le terrain, et en apportant un soutien financier.
Alors que le chantier va débuter, le démarrage de la production est pour l’instant prévu fin 2026. L’usine emploiera alors 92 salariés.